Julien BAINVEL, Conseiller municipal de Nantes, dénonce le double langage des élus Verts.
Mardi, les élus Europe Écologie-Les Verts (EELV) dénoncent par communiqué la campagne de communication lancée par le Syndicat mixte de l’aéroport. Pour eux il s’agit d’un véritable « matraquage publicitaire à coup de deniers publics », faisant ainsi référence au coût de ce plan communication pour les collectivités : 300 000€.
En conclusion, Jean-Philippe MAGNEN, Vice-président de la région, élu nantais et métropolitain, s’interroge : « On sent une réelle fébrilité du côté des promoteurs du projet qui tentent à coup de grosses campagnes de propagande de convaincre les ligériens ».
Alors que la majorité municipale nantaise, à laquelle appartient Monsieur MAGNEN, a lancé une campagne de communication préélectorale, pour un coût (selon Patrick RIMBERT) de 300 000 €, payée par le contribuable nantais, le silence de M. MAGNEN étonne Julien BAINVEL.
En publiant un magazine en papier glacé de 72 pages à 189 500 exemplaires, en achetant des espaces publicitaires, en créant un site Internet, en organisant 4 réunions publiques rassemblant à peine 500 personnes au total, la Ville de Nantes dépense sans compter l’argent du contribuable. Faut-il y voir une réelle fébrilité du côté de la majorité qui tente à coup de grosses campagnes de propagande de convaincre les Nantais ?
Julien BAINVEL dénonce l’attitude des élus écologistes qui condamnent la dépense d’argent public en fonction de leurs intérêts particuliers.
Julien BAINVEL dénonce cette opération qui s’apparenterait presque à du détournement de fonds publics à des fins électorales. Rappelons simplement que le budget total d’une campagne municipale à Nantes ne peut dépasser 200 000 €. Avec un coût de 300 000 €, le compte de campagne de la liste d’union Verts/PS serait purement et simplement invalidé.