Ce matin, en lisant la presse, j’ai découvert dans Ouest France que je n’étais pas « conseiller municipal de quartier. Ce titre n’existe pas. Il y a juste des élus de quartiers qui sont tous de la majorité ».
Voilà, le Maire a parlé.
Je ne suis donc pas un élu de quartier parce que je suis élu de l’opposition. J’ai tout juste le droit d’être élu. Mais pas d’aller dans les quartiers, de rencontrer les habitants et les associations… Pourtant je vis sur ce quartier, je consomme sur ce quartier, j’y fais mon footing …
La majorité souhaite-t-elle que je déménage, que je quitte la ville ?
Suis-je si embarrassant qu’on veuille m’interdire l’accès à mon propre quartier ?
Les quartiers de la Ville seraient-ils des zones de non droit, réservés à la majorité ?
Je suis scandalisé par le comportement du Maire et de son équipe. Vraiment !
Mais cela
renforce :
- mon envie de me
battre,
- ma conviction que la
démocratie est mise à mal à Nantes,
- mon implication dans la
vie de mon quartier,
- ma volonté d’être avant tout un élu de
proximité qui cherche non pas à accéder à d’autres mandats, à cumuler le plus possible, mais simplement à être utile aux Nantais, à être leur porte parole, leur relais au niveau de la Mairie, en
conservant tout de mes convictions.
Après m’avoir privé du droit de tenir des permanences dans le quartier et de siéger au CCQ Breil Barberie, la majorité engage une nouvelle étape de son éradication de toute opposition, même constructive.
Je ne me laisserai pas faire.
La résistance continue plus que jamais !