Cinq jours après la fin du mouvement, de nombreuses rues sont encore encombrées de poubelles. Explications.
Rue du ballet… le ballet des camions bennes n’a pas eu lieu. Et cette artère n’est qu’un exemple parmi une multitude d’autres. Quatre jours après la fin du conflit, les poubelles s’entassent toujours dans de nombreuses rues de Nantes. Et la neige tombée jeudi n’a pas améliorée la situation puisque ce jour-là à peine la moitié des tournées d’un jeudi normal a pu être effectuée. Évidemment, pour rattraper le retard accumulé pendant la grève, cette situation météorologique n’est pas l’idéal. Seul avantage du temps neigeux et froid, les déchets restent au frais.
Pour réduire les encombrements dans certaines rues, Nantes métropole fait un effort ce samedi (le 13 février). « Une vingtaine de bennes vont sortir » annonce Bernard Bolzer, adjoint au personnel. Et pour renforcer les équipes habituellement au travail le samedi, il a été fait appel à des agents volontaires payés en heures supplémentaires. Mais ce coup de pouce ne suffira pas à évacuer d’un coup les poubelles. Bref, les Nantais devront encore prendre leur mal en patience. Et la situation ne redeviendra normale qu’au fil des tournées habituelles : lundi et jeudi pour le Nantes-Nord et Chantenay, mardi et vendredi pour le centre ville, Nantes Est et sud, mercredi pour les encombrants.
« Les rues de Nantes sont sales », c’est le point de vue de l’opposition dans un communiqué au titre provocateur : « Nantes est-elle une déchetterie à ciel ouvert ? ». « La situation n’est plus tolérable et elle doit être résolue rapidement » écrit Julien Bainvel, conseiller municipal UMP au nom du groupe Ensemble pour Nantes.
Ouest-France – 13/02/2010
