Le périphérique de Nantes va rester fermé dans le sens extérieur (sud-nord) entre la porte d’Anjou et la porte de la Chapelle jusqu’au 21 août. De nombreux travaux ont en même temps démarré sur la voirie intérieure de la ville.
La Direction départementale des routes de l’ouest (DIRO) a expliqué hier dans la presse que la déviation par la bretelle de l’A811 rejoignant l’autoroute de Paris est la moins mauvaise des solutions qui permet de garder le gros du trafic sur les grands axes structurants pour éviter que les automobilistes n’aillent circuler dans le centre-ville déjà surchargé.
Pourtant, tout le monde peut observer la situation d’exceptionnel engorgement dans les rues de Nantes ces jours-ci, même en dehors des heures de pointe. Les habitants de l’agglomération nantaise sont excédés.
La DIRO a reconnu ne pas avoir assez communiqué sur ces travaux et cette fermeture (Ouest France d’hier). Le site web de la Mairie dispense sur les travaux une information lacunaire et peu accessible aux automobilistes captifs des déviations et des embouteillages.
Nous dénonçons l’aggravation graduelle, d’année en année, des difficultés de circulation dans notre ville, en particulier durant l’été.
Nous nous interrogeons sur la gestion municipale et métropolitaine de ces questions de circulation. Il est aberrant de fermer en même temps le périphérique et plusieurs axes des boulevards intérieurs : y a-t-il concertation entre les services de l’État et les élus locaux ?
Nous demandons au Maire de Nantes :
1 - la mise en place d'un plan de circulation digne de ce nom en lieu et place des mesurettes habituelles ;
2 - une information exhaustive sur les travaux en cours et le trafic de la TAN qui permette aux Nantais d’anticiper sur leurs déplacements.
3 - une signalétique précise et à jour en amont des voies coupées.
A grands travaux, grands remèdes. Nous proposons :
1 - Première mesure : Rouvrir à la circulation automobile, de manière temporaire, le cours des 50 otages (en conservant la limitation à 30 km/h) pour donner de l’air aux autres voies pendant cette période, l’axe nord-sud étant complètement saturé.
2 - Deuxième mesure : N’aurait-il pas été judicieux de conserver jusqu’au 14 juillet et à partir du 15 août, les horaires de transport des périodes scolaires, où à tout le moins, une moindre diminution des cadences (qui vont de 10 à 25% suivant les lignes) ?
3 - Troisième mesure : la mise en place d’une offre tarifaire incitative pour les transports en commun sur la période estivale (deux mois pour le prix d’un par exemple).
